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Vous ressemblent Fabricant d’optimisme
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Question de la semaine : êtes-vous, vous aussi, amoureux de votre voiture ?

La question de la semaine Turbo / RTL Auto Radio est maintenant terminée. Merci pour votre participation, voici les résultats :

A ce sujet : Les Français entretiennent une relation très particulière avec leur voiture. En effet, selon une étude CarNext, pour près de 8 français sur 10, c’est bien plus qu’un volant et 4 roues. Ils en sont même « amoureux ».

Ainsi, 76 % des personnes interrogées estiment ne pas pouvoir vivre sans leur voiture, un chiffre qui grimpe à 80 % pour les femmes ! La voiture, bien plus qu’un simple objet pour beaucoup de français, surtout quand 2 sur 5 n’hésitent pas à lui donner un petit nom.

Source : www.turbo.fr

19 octobre 2021par Manuèle Maniez
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Le covering habille votre voiture à moindre coût

Vous souhaitez donner un petit coup de jeune à votre voiture sans forcément passer par la coûteuse case « peinture complète » ? Testez le covering ! Cette nouvelle technologie permet de redonner du peps à une peinture vieillissante ou d’offrir à votre auto un look personnalisé unique. Du covering total, réservé aux professionnels, ou partiel, que vous pouvez faire vous-même, il y en a pour tous les goûts.

Avec le temps, la peinture d’une carrosserie se raye, pâlit, et perd de sa rutilance. Vous aimeriez redonner à votre voiture un petit coup de jeune seulement, une peinture complète coûte en moyenne 3 000 €. L’arrivée de nouvelles technologies, comme le covering, permet heureusement de relooker sa voiture à des coûts plus raisonnables. Il existe un grand nombre d’entreprises de publicité, voire désormais de carrossiers, qui proposent cette technique.

Qu’est-ce que le covering ?

Le covering est un art graphique qui permet d’habiller une carrosserie, en tout ou en partie, d’un film adhésif très fin, pour un coût moins élevé qu’une peinture. Pour un « total covering », à savoir le recouvrement complet de la voiture, l’adhésif est plaqué sur l’ensemble de la carrosserie où il va s’étirer jusqu’à en épouser toutes les formes afin de les personnaliser à volonté. On peut également habiller une simple partie : les rétroviseurs, les portières, les poignées, le capot, etc.

Le covering habille votre voiture à moindre coût
Le covering habille votre voiture à moindre coût

Le film est placé sur la tôle en partant du centre et chauffé à l’aide d’un décapeur thermique (ou d’un sèche-cheveux puissant) pour qu’il devienne malléable. Le film doit épouser les courbures sans faire de plis ni de bullage.

Quels sont les avantages du covering ?

Le « total covering » (l’intégralité de la carrosserie) permet de changer entièrement la couleur d’un véhicule « à la carte » sans passer par la case peinture.

Le covering partiel permet d’ajouter dessins, inscriptions, publicité, en impression numérique, et de les changer selon vos besoins, avec une décoration personnelle et originale, quasiment impossible à réaliser par un atelier de peinture classique. C’est donc un allié incontournable des artisans et des entreprises pour placarder leurs publicités sur des véhicules de fonction qui pourront être revendus sans difficulté une fois défloqués, ainsi que des passionnés de custom et de tuning.

Ce procédé protège en outre la carrosserie en la recouvrant entièrement, ce qui lui épargne la décoloration due aux UV, les petites rayures et les légers impacts des gravillons.

Le plus gros avantage du covering est qu’il s’agit d’un procédé réversible. Comme l’habillage, le « déflocage » de la carrosserie se fait à chaud, à l’aide d’un décapeur thermique. Le film se retire sans aucun résidu de colle en quelques heures, après démontage et remontage des éléments de carrosserie sous lesquels il s’intègre, comme les pare-chocs, la calandre, les coques de rétroviseurs, les protections plastiques des portières, etc.

Attention néanmoins, le déflocage est une opération délicate qui doit être menée avec beaucoup de soin et de patience, que l’on peut faire soi-même mais qu’il est préférable de laisser à des professionnels.

Avec quels types de supports réalise-t-on un covering ?

En fonction du type de covering désiré, il existe différents types de support applicables sur un véhicule. Leur choix dépend de la qualité et de la durabilité attendue en termes de résultats. Par exemple :

  • Le vinyle polymère teinté dans la masse offre une grande durabilité et une résistance accrue à toute éventuelle déformation.
  • Le vinyle blanc polymère imprimable permet une impression directe et une plastification.
  • L’adhésif flexible, disponibles dans de multiples coloris, se présente sous la forme d’un film résistant à l’eau sur une face, et adhésif sur l’autre.

Pour un total covering, il est important de choisir un adhésif haut de gamme puisqu’il devra couvrir 100 % la carrosserie. Le recouvrement doit être suffisamment épais pour une meilleure protection. Sachant que la pose du film nécessite le démontage de la calandre, des pare-chocs, des rétroviseurs, des éléments de protection plastique, etc. afin que le moindre recoin soit convenablement couvert par le film.

Le covering habille votre voiture à moindre coût
Le covering habille votre voiture à moindre coût

On utilise une raclette à vitre pour appliquer le film du centre vers les extrémités en chassant très soigneusement les bulles. Les parties en excédant sont coupées au cutter.

Quels coloris et quels motifs ?

En fonction du type de film, vous avez la possibilité de choisir dans une large palette de coloris de base qui se répartissent entre mat, satiné, ou brillant pour un véhicule totalement unique.

Les motifs sont fonction de votre imagination, jusqu’aux dessins en 2D ou 3D, en reliefs, agréables au toucher, tels qu’on peut les voir sur certains véhicules publicitaires.

Vous pouvez faire vous-même un petit covering sur, par exemple, la poignée des portières ou les rétros pour customiser le véhicule. Il existe sur internet de multiples motifs et dessins pour customiser aisément son véhicule sur de petites surfaces, que vous pourrez appliquer aisément. Néanmoins, si vous optez pour un recouvrement intégral il s’agit là d’un travail de professionnel qui inclut le choix d’une matière de meilleure qualité et une pose délicate.

Que coûte le covering ?

À qualité égale, la pose d’un total covering vous reviendra 30 à 50 % moins cher qu’une peinture. D’une part, le film adhésif est moins onéreux que la peinture, d’autre part la technique nécessite moins d’heures de main-d’œuvre.

Selon que vous passerez par un professionnel ou que vous le fassiez vous-même (pour les petites surfaces), le prix est différent.

Globalement, le coût dépend de :

  • la taille du véhicule (petite citadine, berline, break, ou utilitaire),
  • de la surface d’habillage,
  • du type de film choisi qui peut varier de 50 € à 150 € le mètre linéaire en fonction de sa qualité,
  • de la complexité du motif.

Par exemple : un covering total, posé par un professionnel coûte en moyenne 2 000 € pour un coloris uniforme contre 3 000 € pour une peinture de base.

Habiller un seul côté d’un véhicule avec un motif complexe nécessitant un véritable travail de graphiste peut coûter jusqu’à 600 €.

Pour un recouvrement total, on compte environ :

  • citadine trois portes : 1 200 €
  • berline cinq portes : 1 500 à 2000 €
  • 4×4, dont les formes complexes rendent l’application longue du fait de la préparation : 2 000 à 2 500 €,
  • Pour un modèle de luxe, par exemple une Ferrari rouge à recouvrir en bleu, l’addition avoisinera les 4 000 €, voire plus en fonction du design.
Un habillage parfait, identique sur les deux côtés et l’arrière du véhicule.
Un habillage parfait, identique sur les deux côtés et l’arrière du véhicule.

Quelle est la durée de vie d’un covering ?

La durée de vie d’un covering dépend de la qualité du film utilisé et de la qualité de la pose, sachant qu’un film haut de gamme peut durer jusqu’à dix ans.

Ainsi, une voiture préservée dans un garage couvert voire chauffé aura meilleure allure que celle qui passe sa vie exposée aux intempéries, aux UV et au froid, car les films adhésifs s’abîment de la même façon qu’une peinture d’origine.

Soyons clairs, si la carrosserie est enfoncée, impactée, le covering ne remplacera pas le travail du carrossier.

Source : www.caradisiac.com

14 octobre 2021par Manuèle Maniez
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LES HUMAINS AURONT-ILS ENCORE LE DROIT DE CONDUIRE D’ICI 2050 ?

Un nouveau rapport affirme que les voitures à conduite autonome empêcheront à terme les humains de conduire manuellement. Mais est-ce vraiment possible ?

La conduite autonome se développe de plus en plus chaque année. Il n’y a qu’à voir les derniers concepts car présentés lors des salons automobiles, beaucoup d’entres eux prônent la conduite autonome. On peut citer l’ID. Buzz de Volkswagen par exemple, minivan 100% électrique qui va proposer une conduite autonome de niveau 4 à sa sortie.

 

Selon IDTechEx, une société spécialisé dans la veille technologique, la conduite autonome va être tellement répandue d’ici 2050 que l’on pourrait bien envisager l’interdiction d’une conduite manuelle.

La conduite autonome est-elle plus sécuritaire ?

Dans son rapport intitulé « Autonomous Cars, Robotaxis & Sensors 2022-2042« , la firme IDTechEx établit une réflexion à propos de l’avenir de la mobilité entièrement automatisée.

La société avance deux arguments : une conduite plus sécuritaire ainsi qu’une réduction de la pollution. Les voitures autonomes pourraient ainsi égaler ou dépasser les performances humaines d’un point de vue sécuritaire : un ordinateur ne se laisse pas distraire par exemple par les éléments extérieurs, comme un smartphone par exemple ou encore des autres passagers.

En plus de cet argument, il faut aussi noter que les futurs véhicules seront capables d’échanger entre eux à l’avenir, notamment grâce au développement des réseaux comme la 5G par exemple. Bien que cette technologie soit déjà très rapide, avec des débits allant jusqu’à 10 Gbit/s, on ne peut qu’imaginer à quoi va ressembler les vitesses de transfert d’ici une trentaine d’années. Avec une telle technologie et une bonne couverture géographique, on imagine sans problème que l’ensemble des véhicules pourront communiquer entre eux d’ici là.

La société américaine d’Elon Musk, Tesla, a déjà une longueur d’avance sur la conduite autonome. Avec son système Autopilot, l’entreprise mise sur l’avenir et permet déjà de s’affranchir des mains sur le volant pour une grande partie des situations sur la route. Selon Tesla, un véhicule de la marque qui utiliserai l’option serait actuellement 10 fois plus sûr qu’un véhicule classique. Même si les accidents des véhicules de la société californienne utilisant ce système sont fortement médiatisés, ils restent très faibles si l’on regarde les chiffres.

L’échéance de 2050 encore trop utopique ?

D’ici 2050, il peut encore se passer beaucoup de choses, surtout dans le monde automobile ! Il ne serait pas étonnant de voir d’ici une trentaine d’années une forte augmentation de la présence des véhicules autonomes qui iraient sillonner nos rues en toute sécurité.

Mais affirmer aujourd’hui que l’ensemble du parc automobile soit constitué uniquement de véhicules autonomes d’ici là serait beaucoup trop optimiste. En effet, l’option de la conduite autonome sur les voitures coûte cher, et à moins que les constructeurs ne soient obligés de l’instaurer de série, et ce même sur des véhicules d’entrée de gamme, il parait utopiste d’affirmer que 100% des véhicules soient autonome d’ici là.

Il est donc peu probable qu’à cette échéance un gouvernement puisse interdire la conduite humaine.

Il n’empêche que, toujours selon le rapport d’IDTechEx, dans le cas hypothétique où cette situation soit un jour d’actualité, l’étude estime que les accidents de la route seraient réduits à moins de 1 par an. Avec de tels statistiques, il serait fort probable que les autorités interdisent purement et simplement la conduite par un être humain au profit des intelligences artificielles.

Source : www.autoplus.fr

21 septembre 2021par Manuèle Maniez
CHEZ JEEP

Jeep Willys MB : le 4×4 victorieux

S’il est bien un véhicule identifiable entre tous et par tous, c’est bien la Willys MB. Symbole de l’Amérique toute puissante, mais surtout de la victoire alliée en 1945, elle a gravé l’imaginaire des gens de son époque, mais aussi celle des générations suivantes, soit par les films de guerre (comme Le Jour le plus long ou Un pont trop loin, voire, plus tard, Il faut sauver le soldat Ryan), soit tout simplement par le passage obligé qu’était le service national. Son surnom, Jeep, deviendra une marque à part entière et sa silhouette caractéristique sera maintenue jusqu’à aujourd’hui avec la descendance Wrangler. Fruit d’une compétition aussi intense que rapide et produite par deux constructeurs en même temps, la Jeep est à elle seule toute une histoire.

A l’origine, on trouve la Bantam BRC-60, qui deviendra par la suite BRC-40

Tout commence en juillet 1940. La situation en Europe vient de basculer : la France a capitulé face à la furie allemande, l’Angleterre se réfugie sur son île et le IIIème Reich, dirigé par un Hitler avide du fameux “espace vital”, règne sur un continent déjà dévasté. En Asie, le Japon ne cesse d’étendre son empire avec la même logique de domination territoriale et afin de se procurer les ressources naturelles dont l’archipel est dépourvu. Aux États-Unis, les partisans de la neutralité sont nombreux et l’entrée en guerre n’est pas encore au programme. Cependant, on sait bien outre-Atlantique qu’il faudra, un jour, s’occuper des affaires du monde. L’armée américaine n’a pas encore la puissance qu’on lui connaît, et en prévision, on se prépare à la guerre.

La Bantam BRC-40 en pleine action

Se préparer à la guerre

Les combats de mai et juin 40 en France ont mis en lumière l’absence de moyens de déplacement rapides et modernes pour la liaison ou le transport d’hommes et de matériel, capables de franchir les obstacles aussi bien qu’un blindé. L’armée américaine lance donc un appel d’offre pour un véhicule de liaison léger et quatre roues motrices, capable de transporter quatre hommes et leur matériel, de tirer une remorque ou même un canon antichar. Ce cahier des charges est envoyé à 135 entreprises liées à l’automobile dans le pays le 11 juillet, avec remise des offres le 22 juillet : on ne mégote pas avec les délais. Pire, il faut livrer un premier prototype en 49 jours seulement, et produire 70 véhicules d’essai en 75 jours : un vrai tour de force.

La MA est la proposition de Willys

Ces contraintes limitent inévitablement le nombre de participants : seuls trois constructeurs répondent à l’appel d’offre, Bantam, Willys et Ford. Contre toute attente, c’est Bantam qui remporte la mise, seul constructeur acceptant sans broncher les délais insensés de l’armée américaine. Il faut dire que Bantam, produisant des dérivés d’Austin, voit en ce contrat sa planche de salut tant ses difficultés financières sont grandes depuis quelques années déjà. Les plans d’un petit 4×4 utilisant un maximum de pièces issues d’Austin sont donc livrés dès le 22 juillet, et la construction d’un prototype s’engage alors. Il est livré le 23 septembre pour évaluation, sous le nom de BRC-60.

Le Ford Pygmy donnera naissance ensuite au Ford GP (à qui l’on attribue parfois l’origine du nom Jeep)

Ford propose enfin le GP

Vers la production de masse

Cependant, la situation militaire et les futurs besoins de l’armée américaine nécessitent une production de masse, production que n’est pas capable d’assurer Bantam. Certes, il a été le plus rapide, mais derrière, la logistique ne suit pas. L’armée se rend compte rapidement qu’il faut réviser un peu les choses. Willys et Ford, qui n’ont pas encore lâché l’affaire, sont alors encouragés à continuer le développement de leurs modèles d’essai. Le “Pygmy” chez Ford, le Quad chez Willys, poursuivent donc leur chemin vers l’expérimentation, avec la réalisation de 70 véhicules d’essai pour chacun. En cette fin 1940, la situation ne cesse d’empirer en Europe, mais surtout en Asie, et l’armée américaine se rend compte qu’il ne lui reste plus beaucoup de temps avant une possible entrée en guerre. Devant la pression, elle va alors, fait extraordinaire, valider les prototypes des trois constructeurs, commandant à chacun 1 500 exemplaires de pré-série.

Une Willys MB de 1941 première version de la lignée.

Chez Bantam, le BRC-60 s’améliore encore et devient BRC-40. Chez Willys, le Quad devient MA tandis que chez Ford, le Pygmy devient GP. La production des pré-séries est lancée en mars 1941. Bantam va produire jusqu’en décembre près de 2 605 véhicules. Chez Willys, on fabrique dans un délai un peu plus court 1 555 modèles MA (dont beaucoup partiront pour l’URSS dans le cadre d’un contrat prêt-bail). De son côté, Ford produit 4 458 GP ! Mais il faut bien l’avouer, c’est un beau bordel et les Américains n’aiment pas cela : il leur faut un produit, réunissant le meilleur des trois, et capable d’être produit à des centaines de milliers d’exemplaires.

La Ford GPW, une Willys MB produite sous licence chez Ford

Willys remporte la mise

C’est finalement la Willys MA qui est choisie, notamment grâce à son moteur plus puissant ! Mais elle va recevoir de nombreuses améliorations issues des modèles Ford et Bantam. L’armée tient enfin sa bête de somme pour la future armée. Certes, le Japon n’a pas encore bombardé Pearl Harbour mais dans les “milieux autorisés”, chacun s’accorde à dire que la guerre est inévitable, et on s’y prépare activement. Le rouleau compresseur est en marche, avec la “Jeep” comme fer de lance.

Une MB post 1942, avec à son bord le président Roosevelt (en haut) ou Winston Churchill (en bas)

Mais pourquoi Jeep au fait ? Plusieurs hypothèses existent. La première, la plus souvent avancée, voudrait que cela soit un dérivé de GP, le modèle Ford ayant été fabriqué en plus grand nombre, ou bien de GP pour “General Purpose”. Mais beaucoup avancent le lien avec “Eugene the jeep”, le petit singe malin du dessin animé Popeye, qui aurait donné son nom au tout nouveau véhicule passe-partout. Enfin, d’autres remarquent l’utilisation antérieure du mot Jeep, désignant argotiquement tout véhicule militaire en test (Jeep désignant aussi les “bleus”, les nouveaux). Chacun choisira la thèse qui lui va le mieux.

Ford à la rescousse

En juillet 1941, Willys est donc désigné vainqueur et commence la production de la MB mais rapidement, il semble évident que la marque ne pourra pas seule répondre aux besoins militaires. Ford est donc rappelé à la rescousse pour produire sous licence la MB : elle prendra alors le nom de GP-W (le W correspondant à la licence Willys). Il était temps car en décembre 1941, les États-Unis entrent enfin en guerre après l’attaque de la base maritime de Pearl Harbour, à Hawaï. Dès lors, la fabrication entre dans une dimension industrielle incroyable : entre la fin 1941 et la fin de la guerre, en 1945, Willys produira 361 339 exemplaires (dont environ 50 000 partiront en URSS) et Ford 277 896 unités.

À partir de 1942, la MB et son clone GP-W vont écumer tous les champs de bataille, sous les couleurs américaines, soviétiques, anglaises, canadiennes, australiennes ou françaises. Dès 1943, Willys flaire le filon futur et dépose la marque Jeep. Malin. Rapidement, la Jeep devient le symbole de l’Amérique triomphante, de la résistance à la barbarie mais démontre surtout l’intérêt de quatre roues motrices sur un si petit véhicule. Celui-ci illustre bien l’organisation américaine et sa façon de faire la guerre : elle démontre toute l’importance du mouvement et de la logistique. Adieu side-cars et autres chevaux de 1940, place à la Jeep qui deviendra le véhicule type de toutes les armées du monde à partir de 1945.

Vers une carrière civile et internationale

Dès la fin de la guerre, Willys pense aussitôt à une déclinaison civile, qui prendra le nom de CJ (Civilian Jeep) tandis que partout, des productions sous licence permettront aux armées du monde entier de s’équiper : en France, ce sera Hotchkiss qui remplacera les 22 000 vieilles MB usées par la seconde guerre mondiale, mais aussi par celle d’Indochine. Elle produira donc la M201, une version à peine évoluée de la MB, preuve que le modèle était encore pertinent même en 1955. Au Japon, Mitsubishi produira aussi la J3, comme tant d’autres constructeurs en Asie.

Aujourd’hui, les Jeep se collectionnent autant pour leur valeur historique que pour leurs capacités tout terrain. Sachez en tout cas que plus le modèle sera authentique (notamment ceux fabriqués pendant la guerre), plus il vaudra cher. Sans même parler des modèles de pré-série devenus quasiment introuvables aujourd’hui.

 

Source : carjager.com

25 août 2021par Julie Arfi
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